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En prévision de la réouverture des restaurants le 11 mai, les autorités suisses avaient imposé le 4 mai le recueil de données sur l’ensemble des clients des restaurants. Les informations comprenaient: nom, prénom, date de naissance, numéro de téléphone, mais aussi heure d’arrivée et de départ, et nom du serveur s’occupant de chaque table. Devant les nombreuses objections soulevées par la branche HORECA, et par manque de base légale, la Confédération a dû se raviser et proposer une alternative facultative basée sur le volontariat. Cette nouvelle formule qui a soulagé les professionnels à cause de la charge de travail supplémentaire ainsi que les complications administratives qui auraient été occasionnées pourrait cependant être un motif d’inquiétude pour la clientèle. En effet, celle-ci aurait pu se sentir protégée par une mesure qui lui aurait permis d’être avertie au cas où une personne contaminée ait fréquenté le même établissement au même moment. Certains spécialistes craignent que le déconfinement ne provoque une recrudescence des cas, entrainant un nouveau tour de vis des autorités avec une nouvelle fermeture des restaurants. D’où la nécessité d’adoption du système, tant par les restaurants que par les clients, dès la première semaine de réouverture.