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Le droit de blasphémer n’aura pas droit de cité en Suisse. Ainsi en a décidé le Conseil national, qui a rejeté par 115 voix contre 48 la motion du vert’libéral Beat Flach en faveur d’une abrogation de l’article 261 du code pénal helvétique sur l’«Atteinte à la liberté de croyance et des cultes». Cet article, qui punit le fait de bafouer les convictions d’autrui en matière de croyance» est jugé « anachronique » par l’Argovien, à l’heure où d’autres États d’Europe ont déjà aboli le délit de blasphème. Face aux arguments du politicien, qui estime qu’«on ne peut pas punir les gens parce qu’ils se moquent d’une foi», la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter oppose la conviction que la liberté d’expression « ne s’applique pas sans limites ».