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le Définitif – c’est le Provisoire. Nouvelle présentation de la collection du Musée Tinguely

À partir du 3 mars 2021, soit 25 ans après l’inauguration du Musée Tinguely en bordure de Rhin à Bâle, la nouvelle présentation de la collection apporte un éclairage sur Jean Tinguely, artiste charismatique, et ses apparitions médiatisées avec des sculptures cinétiques et des actions. Cette présentation puise de manière inédite dans des documents et archives à nuls autre pareils mettant en évidence le travail scientifique du Musée Tinguely. Des sculptures provenant de l’abondante collection du Musée Tinguely sont augmentées de prêts d’œuvres majeurs. L’exposition aborde ainsi le début de sa carrière artistique à l’étranger suivi par ses premières apparitions en Suisse. Cette présentation donne à voir des documents sur papier, des photographies, des enregistrements sonores et filmiques dans un contexte médiatique nouveau. Son œuvre des années 1950 et 1960, qu’il présente de Paris à New York en passant par Berne et Lausanne jusqu’à Tokyo, à travers des expositions et des actions, est protéiforme et brise les conventions de l’histoire de l’art admises jusqu’ici. Il provoque et amuse à la fois, et déclare que la vie c’est l’art. Ses travaux nous incitent à une participation directe et s’adressent toujours à plusieurs niveaux sensoriels de l’expérience artistique.

Cette présentation puise de manière inédite dans des documents et archives à nuls autre pareils mettant en évidence le travail scientifique du Musée Tinguely

La présentation fournit en outre des informations passionnantes sur la matérialité et le fonctionnement des œuvres de Tinguely. Elle offre un aperçu de sa méthode de construction et des détails techniques dissimulés au profane mais d’autant plus surprenants pour leur conservation : quelles mesures prendre pour conserver les œuvres de Tinguely aussi longtemps que possible ? L’exposition présente des découvertes récentes sur les sculptures-radios des années 1960 ou les techniques de restauration de travaux particulièrement fragiles comme Ballet des pauvres (1961) ou Balubas (à partir de 1961). Elle s’interroge également sur la manière de procéder avec les matériaux éphémères utilisés par Tinguely pour concevoir ses collages, à l’instar du vernis à ongles, des images autocollantes ou à gratter.

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