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La nécessité crée le besoin. La nécessité, c’est de prendre soin de son environnement; le besoin, c’est de savoir le faire

Environnement ? Vous avez dit environnement ? Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, on est tous capables de parler d’environnement. Mais de la parole aux actes, il y a un fossé qu’il est souvent difficile de combler. Car l’environnement ce n’est pas seulement s’intéresser à la végétation ; c’est s’intéresser à cette dernière en interaction avec le monde moderne afin que les deux cohabitent dans un respect mutuel. Aujourd’hui, il est important que la nature puisse s’épanouir dans les rues, au pied des bâtiments, sur les toits, dans les parcs ou, encore mieux dans les écoles pour sensibiliser les enfants au respect de la nature.

Une profession nouvelle
Depuis 2011, la société Avis vert propose des expertises faunistiques et floristiques, des réalisations d’aménagements nature, le suivi des projets pour répondre aux problèmes environnementaux. Que cela signifie-t-il ? Qu’il s’agit, à part la réalisation de projets d’aménagements pour la petite faune, de sensibiliser le public à la biodiversité en milieu urbain, tache difficile. Laquelle, en milieu urbain, doit être favorisée par des aménagements spécifiques accompagnés d’une volonté réelle d’intégrer les éléments naturels dans tout projet urbain. L’ingénieur/e en environnement étudie, prévient, élimine ou atténue les effets nocifs dont souffrent les différentes milieux de vie (eau, air, terre). En principe, il fait partie d’une équipe pluridisciplinaire avec laquelle il met au point des procédés et des équipements permettant la poursuite d’une activité économique tout en préservant l’environnement humain. Le tout dans une perspective de développement durable. Ses compétences s’exercent dans les domaines suivants : chimie et bioprocédés environnementaux ; gestion de la pollution ingénierie des eaux, du sol et des écosystèmes ; géomatique et aménagement du territoire et environnement de travail.

Il exerce sa profession de manière aussi diversifiée que le sont ses compétences : dans des bureaux d’ingénieurs-conseils, d’études en environnement, dans les administrations fédérales, cantonales ou communales, dans les services d’environnement des grandes entreprises, les laboratoires de technologie environnementale, dans l’enseignement et la recherche.

L’ingénieur en environnement peut également être sollicité pour estimer le degré de danger d’incendie de forêt, comme cela a été le cas pour Biol Conseils durant le printemps 2020. Action s’inscrivant dans le cadre du développement d’une politique de prévention d’incendies de forêt par l’Office cantonal de l’agriculture et de la nature (OCAN) à Genève; ou la détermination de la sensibilité des forets aux facteurs de risque d’incendie pour le Canton de Vaud, qui s’est doté d’une stratégie cantonale en vue de gérer la problématique des incendies de forêt. Dans un autre domaine, l’ingénieur en environnement est en mesure de proposer la construction de bâtiments destinés à protéger les biens culturels, comme à Sion pour la construction d’un abri pour biens culturels de 2016 à 2019.