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Il y a encore quelques mois, l’aéroport de Lugano-Agno était donné pour mort. Entre l’abandon par Swiss des vols de ligne en novembre et sa mise en liquidation en avril, les perspectives du premier aérodrome tessinois semblaient empirer encore avec le coronavirus, qui a mis à l’arrêt le secteur de l’aviation mondiale. Or, c’est justement la crise sanitaire qui semble avoir redonné un nouveau souffle à l’aéroport de Lugano. Grâce aux jets privés, mais surtout aux services de taxi aériens présents à Agno. « Tous les grands aéroports ont subi un énorme contrecoup, alors que nous, par rapport à il y a un an, nous atteignons un chiffre d’affaires très proche   », salue le syndic de Lugano Marco Borradori.