Par fortes chaleurs, le risque pour les jeunes oiseaux de tomber du nid en fuyant la fournaise des sous-toits est accru. Nombreux sont les citoyens qui ont dernièrement contacté le Centre ornithologique de Genève (COG) pour leur venir en aide. La police vient...
Les Genevois iront aux urnes le 2 avril prochain pour élire leurs représentants au Gouvernement et au Grand Conseil. La liste des candidats au Conseil d'Etat réunit 23 personnes. Si les conseillers d'Etat Nathalie Fontanet (PLR), Thierry Apothéloz (PS), Antonio...
Par le biais de l'Aide humanitaire de la Confédération, la Suisse a déjà débloqué quelque huit millions de francs pour venir en aide aux victimes du séisme en Turquie et en Syrie. En plus des médecins, ingénieurs et sauveteurs suisses qui se sont rendus sur place, du...
Le ministre jurassien David Eray a été élu vice-président de la Chambre des Régions du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe. Le mandat de vice-présidence porte sur une période de 2.5 ans et permet de siéger au bureau de l’institution Le...
Lors de sa séance du 28 juin 2023, le Conseil fédéral a nommé Alexandre Fasel nouveau secrétaire d'Etat du DFAE. Alexandre Fasel occupe actuellement la fonction de représentant spécial pour la diplomatie scientifique - avec titre d'ambassadeur – au sein de la Genève...
Le Conseil d’État a désigné le nouveau préfet du district d’Aigle en la personne de Régis Joly. Le préfet désigné succédera à Patricia-Dominique Lachat, qui a souhaité donner une nouvelle orientation à sa vie professionnelle et familiale. Actuellement secrétaire...
Le Conseil d’État valaisan a nommé Dr. med. Njomeza Susuri Pfammatter en tant que présidente du conseil d’administration de l’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) dès le 1er janvier 2023. Médecin spécialisée en médecine interne et en cardiologie à...
Le directeur de l'Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) revient pour Dossiers Publics sur l'historique et le rôle de la haute école située sur le campus de l'Université de Lausanne, à l'occasion de son 40e anniversaire. D.P. : Cher professeur,...
Présidente du conseil d'administration du Groupe CSD INGÉNIEURS depuis 2011, l'hydrogéologue Olga Darazs revient, dans cet entretien, sur les moments marquants de ce groupe qui a su évoluer en apportant des solutions aux principaux défis environnementaux. Plus grande...
Communale, cantonale, fédérale : la sécurité du territoire suisse est elle aussi placée sous le signe de la Sainte Trinité confédérale. Passage en revue des forces en présence.Cliquer l'image pour agrandir
Cathédrale de Lausanne, Château St-Maire, Vaudoise Arena, Vortex, Maison de l’Environnement, MCBA ou encore Plateforme 10, autant de noms évocateurs de chantiers et de réalisations d’envergure entrepris depuis 2017 dans le canton avec l’Etat de Vaud comme point commun...
Le branding territorial n’est pas vraiment une nouveauté et ce n’est pas les cantons du Valais ou des Grisons qui diront le contraire. Et comme les Vaudoises et les Vaudois ont du talent, il fallait le dire haut et fort, il fallait le faire...
#1. Un tsunami menace les rives du Léman. En 563, une terrible catastrophe s’est abattue sur les rivages du Léman. Une partie de montagne dans le bas-Chablais se détacha et tomba au niveau de l’embouchure du Rhône dans le lac, provoquant un tsunami. Une vague...
La Ville de Genève, associée au Canton, va mettre le "Feu Ô Lac" pendant le week-end de l'Ascension, du jeudi 18 au dimanche 21 mai 2023. Au programme: des animations pour tous les publics, sur les quais ou sur l'eau, des concerts, des espaces de restauration et, en...
Recycler le PET à température ambiante, même lorsqu’il est mélangé avec d’autres plastiques ou sale : la spin-off DePoly a démontré la faisabilité de son procédé avec un dispositif pilote capable de traiter 50 tonnes par an. Grâce à une récente levée de fonds de 12,3 millions, elle prépare une usine d’une capacité 10 fois plus élevée.
Habits, bouteilles, emballages, chaussures… fort de son image de produit recyclable, le PET est teinté de vert dans l’imaginaire collectif. Pourtant, sur les 45’000 tonnes de bouteilles produites chaque année en Suisse, près de 20% ne passeront pas par les filières de recyclage d’après les chiffres de l’association faîtière Swissrecycling. Mélangé avec d’autres plastiques ou sale, le PET est incinéré. La Suisse est pourtant bonne élève en la matière : ce taux est inférieur à 50% à l’échelle de la planète, selon une étude menée pour l’ONG Zero Waste Europe. Afin d’améliorer ce bilan carbone, DePoly, une start-up de l’EPFL, propose une solution à température ambiante permettant de traiter ce matériau même lorsqu’il est étroitement lié avec d’autres fibres ou souillé. Son unité pilote permet actuellement de recycler 50 tonnes par an. Grâce à une toute récente levée de fonds de 12,3 millions, la jeune entreprise va s’atteler à mettre en fonction dès 2024 une usine d’une capacité de 500 tonnes par an afin de démontrer la faisabilité à une échelle industrielle.
Comme le processus ne nécessite pas de chauffage, il permet de garder intact d’autres composés, comme le coton, qui serait mélangé avec du PET dans des habits par exemple
Samantha Anderson, CEO
Le tri n’est pas nécessaire
Lorsque Samantha Anderson, une canadienne débarquée en Suisse en 2015 pour y effectuer son doctorat, présente son processus de recyclage du polyéthylène téréphtalate (PET), cela semble simple. Le plastique, tous types et couleurs confondus, est broyé puis mélangé avec des composants chimiques dont la recette est évidemment gardée secrète. Après quelques heures, tous les autres types de plastique restent intacts et peuvent être évacués vers d’autres filières. Les polymères du PET sont séparés et ressortent sous la forme de poudre (acide téréphtalique) et de liquide (l’éthylène glycol), qui pourront servir à la fabrication de nouveau matériau. Le procédé s’insère dans la filière actuelle et pourrait être adapté pour le traitement d’autres types de plastiques. « Comme le processus ne nécessite pas de chauffage, il permet de garder intact d’autres composés, comme le coton, qui serait mélangé avec du PET dans des habits par exemple », souligne la CEO.
Suite à l’obtention de son doctorat en 2019, la chercheuse tenait à mettre son savoir au service de « quelque chose d’utile à la société ». Elle teste donc avec ses deux cofondateurs, Bardiya Valizadeh et Christopher Ireland, durant plusieurs mois, des formules d’un procédé mis au point au Laboratoire de simulation moléculaire de l’EPFL à Sion. C’est un vendredi soir en fin de journée que pour la première fois le PET commence à se décomposer sous ses yeux. À leur retour au laboratoire le lundi matin, la matière est entièrement décomposée. Reste à l’équipe à peaufiner la formule, adapter les quantités, espérer que cela fonctionne pour des volumes plus importants. Lorsqu’on parle de procédé chimique, on craint de perdre en polluants tous les avantages du traitement. « Les molécules utilisées sont en vente dans le commerce, de plus elles ne sont pas à usage unique », souligne Samantha Anderson.
Avec la levée de fonds de 12,3 millions conclue il y a quelques jours, la start-up va élaborer sa première usine de démonstration en Valais. Prévue pour 2024, elle aura pour mission de traiter ce qui ne peut pas être recyclé par la filière habituelle : le PET sale, ou non trié. Vainqueur du prestigieux prix Venture en 2019, classée dans les 100 start-up suisses les plus prometteuses depuis trois ans, elle semble convaincre les spécialistes suisses des jeunes pousses. Mais l’ambitieuse jeune femme vise déjà l’international. La solution ne serait-elle pas plutôt d’éradiquer le plastique de nos habitudes que de trouver des solutions palliatives ? « C’est vrai, j’en suis la première convaincue, admet-elle. Cependant le jour où il aura disparu de nos habitudes est loin d’arriver. En attendant, des tonnes de matière sont incinérées chaque jour faute d’être parfaitement triées ou légèrement souillées. »