Par fortes chaleurs, le risque pour les jeunes oiseaux de tomber du nid en fuyant la fournaise des sous-toits est accru. Nombreux sont les citoyens qui ont dernièrement contacté le Centre ornithologique de Genève (COG) pour leur venir en aide. La police vient...
Les Genevois iront aux urnes le 2 avril prochain pour élire leurs représentants au Gouvernement et au Grand Conseil. La liste des candidats au Conseil d'Etat réunit 23 personnes. Si les conseillers d'Etat Nathalie Fontanet (PLR), Thierry Apothéloz (PS), Antonio...
Par le biais de l'Aide humanitaire de la Confédération, la Suisse a déjà débloqué quelque huit millions de francs pour venir en aide aux victimes du séisme en Turquie et en Syrie. En plus des médecins, ingénieurs et sauveteurs suisses qui se sont rendus sur place, du...
Le 21 février 2024, le Conseil fédéral a nommé Beatrice Maser Mallor pour représenter la Suisse auprès de la Banque mondiale à Washington, lui conférant par la même occasion le titre d’ambassadrice. Mme Maser Mallor, âgée de 62 ans, prendra la tête du groupe de vote...
Le ministre jurassien David Eray a été élu vice-président de la Chambre des Régions du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe. Le mandat de vice-présidence porte sur une période de 2.5 ans et permet de siéger au bureau de l’institution Le...
Lors de sa séance du 28 juin 2023, le Conseil fédéral a nommé Alexandre Fasel nouveau secrétaire d'Etat du DFAE. Alexandre Fasel occupe actuellement la fonction de représentant spécial pour la diplomatie scientifique - avec titre d'ambassadeur – au sein de la Genève...
Le Conseil d’État a désigné le nouveau préfet du district d’Aigle en la personne de Régis Joly. Le préfet désigné succédera à Patricia-Dominique Lachat, qui a souhaité donner une nouvelle orientation à sa vie professionnelle et familiale. Actuellement secrétaire...
Le directeur de l'Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) revient pour Dossiers Publics sur l'historique et le rôle de la haute école située sur le campus de l'Université de Lausanne, à l'occasion de son 40e anniversaire. D.P. : Cher professeur,...
Présidente du conseil d'administration du Groupe CSD INGÉNIEURS depuis 2011, l'hydrogéologue Olga Darazs revient, dans cet entretien, sur les moments marquants de ce groupe qui a su évoluer en apportant des solutions aux principaux défis environnementaux. Plus grande...
Communale, cantonale, fédérale : la sécurité du territoire suisse est elle aussi placée sous le signe de la Sainte Trinité confédérale. Passage en revue des forces en présence.Cliquer l'image pour agrandir
Cathédrale de Lausanne, Château St-Maire, Vaudoise Arena, Vortex, Maison de l’Environnement, MCBA ou encore Plateforme 10, autant de noms évocateurs de chantiers et de réalisations d’envergure entrepris depuis 2017 dans le canton avec l’Etat de Vaud comme point commun...
Le branding territorial n’est pas vraiment une nouveauté et ce n’est pas les cantons du Valais ou des Grisons qui diront le contraire. Et comme les Vaudoises et les Vaudois ont du talent, il fallait le dire haut et fort, il fallait le faire...
#1. Un tsunami menace les rives du Léman. En 563, une terrible catastrophe s’est abattue sur les rivages du Léman. Une partie de montagne dans le bas-Chablais se détacha et tomba au niveau de l’embouchure du Rhône dans le lac, provoquant un tsunami. Une vague...
Du 19 janvier au 4 février 2024, des œuvres d’art lumineuses partent à la conquête du public genevois à l’occasion du festival de lumières Geneva Lux Organisé par le Département de la sécurité et des sports de la Ville de Genève, une trentaine d’œuvres seront visibles...
Dans le film Le troisième homme, Orson Welles (probablement un recalé du forfait fiscal mal embouché) déclarait que 500 ans de paix et de démocratie en Suisse n’avaient engendré que l’horloge à coucou. Or, les 140 dernières années ont donné on ne peut plus tort à tonton Orson. La preuve ci-après, avec quelques inventions qui ont changé la face du monde, et dont les origines helvétiques sont souvent tenues dans l’ombre. Génie et modestie…
1884. La tour Eiffel, une Suissesse à Paris
Le vrai concepteur de la tour Eiffel se nomme Maurice Koechlin, diplômé du Polytechnikum de Zurich, spécialisé dans la construction métallique et employé de la société Eiffel. L’avant-projet établi par Koechlin n’intéresse pas Gustave Eiffel, qui autorise toutefois ses deux ingénieurs (l’ami Maurice et son collègue Émile Nouguier) à poursuivre l’étude. Ils font établir un dessin à grande échelle par un architecte, le soumettent au sculpteur Bartholdi et au commissaire général de l’Exposition des arts décoratifs de 1884, qui décide de l’exposer. Et là, comme une fleur, Gustave Eiffel revient sur sa position et décide de valider le projet… Ben tiens donc !
Pour la petite histoire, Koechlin se serait fortement inspiré de la morphologie de la girafe – son animal fétiche – pour le dessin de la tour…
1903. Le goudron, l’invention qui en remettait une couche
Les poumons de tous les fumeurs vous le diront, le goudron est une bien belle invention. Nous sommes en 1902. Le prince Albert Ier de Monaco (las des fortunes dépensées en nettoyage à sec ?), cherche à résoudre le problème de la poussière dégagée par les véhicules sur les routes. Le Valaisan Ernest Guglielminetti lui soumet son idée, venue des Indes, où les sols des hôpitaux sont enduits de goudron pour faciliter leur entretien et les rendre plus étanches. Dès 1903, toutes les routes entre Cannes et Menton en sont recouvertes, avant de recouvrir une bonne partie de la planète. À la clé, moins de poussière… et de bruit !
Boulevard Albert-Ier, à Monaco, une plaque commémorative est fixée en l’honneur de Guglielminetti, mieux connu sous son petit nom de « Docteur Goudron ».
1905. E=mc2, la formule qui avait de l’énergie à revendre
Probablement l’un des faits les plus connus de cette liste, mais pourquoi se priver du plaisir de le répéter ? Albert Einstein, devenu citoyen zurichois en 1901, découvre cette formule en Suisse en 1905. C’est peu dire que cette équation, qui expose le principe d’inertie de l’énergie, aura marqué l’histoire.
En termes profanes, cette équivalence de la masse inerte et de l’énergie implique qu’une particule de masse m isolée et au repos dans un référentiel possède, du fait de cette masse, une énergie E appelée énergie de masse, dont la valeur est donnée par le produit de m par le carré de la vitesse de la lumière dans le vide. Comment personne n’y avait-il pensé plus tôt ? Ça semble tellement évident, dit comme ça…
1908. La cellophane, l’invention qui emballait grave
Contraction de « cellulose » – une matière première végétale – et de « diaphane », qui signifie transparent en grec ancien, la « cellophane » a été inventé en 1908 par Jacques Edwin Brandenberger, l’un de nos dignes compatriotes.
Cette pellicule d’emballage connaît rapidement un énorme succès, notamment grâce à sa transparence et à son étanchéité. Jusque dans les années cinquante, elle dispose presque du monopole de l’emballage dans l’industrie. Pour l’anecdote, Apple a pour la première fois supprimé le cellophane de l’emballage de ses iPhones cette année, avec le lancement de la série 13, pour des considérations écologiques. Et les autres marques semblent lui emboîter le pas, notamment Google avec sa toute nouvelle ligne de smartphones Pixel 6 sortie le 19 octobre.
1910. La feuille d’aluminium, l’invention qui papillotait
C’est à l’ingénieur suisse Robert Victor Neher que l’on doit la feuille d’aluminium, dont le brevet a été déposé en 1910, succédant à la feuille d’étain.
Petite anecdote pour briller en société ou le soir à table après avoir usé tous les sujets de discussion et/ou de dispute : elle fut utilisée pour la première fois pour l’emballage du Toblerone.
Il se raconte également que, lorsque Napoléon III recevait des invités de marque, il les faisait servir dans de la vaisselle en aluminium, les autres devant se contenter d’une vulgaire vaisselle… en or. Quel manque de savoir-vivre, le Napo ! L’aluminium était en effet alors considéré comme un métal précieux. C’est décidé, je retourne à une forme de vie dénuée de luxe superflu, et ne mangerai désormais plus que dans de la vaisselle en or massif.
1925. La fermeture éclair,le petit doigt sur la couture
Le fameux zip dont les Américains sont si prompts à s’attribuer l’invention est en fait dû à un Suisse (encore !), Martin Winterhalter, en 1925. Se basant effectivement sur une idée venue d’outre-Atlantique, cet industriel Saint-Gallois a remplacé les perles et les mâchoires de serrage, qui constituaient le système initial, par des nervures et des rainures, donnant à son invention le nom de Riri sous lequel elle a été connue à ses débuts.
Peu de temps après, les fermetures à glissière Riri ont été fabriquées industriellement en tant que produit de masse, initialement dans la première usine de fermetures à glissière de Wuppertal, pour ensuite déferler sous licence dans le monde entier. Depuis lors, on zippe tous azimuts.
1941. Le Velcro,la bande qui scratchait tout sur son passage
Comme bien souvent, cette invention est partie d’une observation de la nature. En 1941, au retour d’une partie de chasse, Georges de Mestral remarque une quantité de fruits de bardane accrochés à ses vêtements et dans les poils de son chien. Observant le fruit au microscope, il constate que les épines du fruit se terminent par des crochets déformables, qui se prennent dans les poils et les tissus à boucle pour revenir à leur forme initiale une fois arrachés du support. Ce qui lui donne l’idée de créer un type de fermeture rapide pour vêtement.
Contractant velours et crochet, l’ingénieur électricien suisse dépose son invention sous le nom de Velcro. Un nom devenu antonomase, au même titre que Kleenex ou Frigidaire. Un nom qui accroche, quoi…
1989. Le World Wide Web,le réseau qui nous CERNait
À la fin des années 80, le Britannique Tim Berners-Lee travaillait dans un laboratoire du CERN à Genève, quand il a imaginé une manière d’accéder facilement à des fichiers sur des ordinateurs reliés entre eux. Il l’a formalisée dans un article le 12 mars 1989, considéré comme l’acte fondateur du « World Wide Web ».
Mais conformément à l’adage « nul n’est prophète en son pays » (ou dans le pays dont il est titulaire du permis C, pour helvétiser quelque peu la maxime), ce système a bien failli être mort-né, avant d’être adopté in extremis par les instances du CERN.
Quelques années plus tard, en 1994, Internet faisait ses débuts auprès du grand public sur la scène mondiale. La suite de l’histoire ? Internet prit peu à peu le contrôle de la planète et les machines régnèrent à tout jamais sur l’humanité asservie. Mais bon, nous anticipons probablement de quelques mois, là…