Par fortes chaleurs, le risque pour les jeunes oiseaux de tomber du nid en fuyant la fournaise des sous-toits est accru. Nombreux sont les citoyens qui ont dernièrement contacté le Centre ornithologique de Genève (COG) pour leur venir en aide. La police vient...
#1. Chute spectaculaire des taux de pollution au premier semestre 2020.
Avec la diminution du trafic routier et aérien, et la paralysie de l’économie mondiale, le covid-19 a fait chuter les émissions de CO2 dans le monde entier. Les émissions du plus grand pollueur mondial, la Chine, ont baissé d’au moins un quart entre le 3 février et le 1er mars, comparé à l’année passée. Les émissions de dioxyde d’azote ont aussi chuté en Europe au premier semestre 2020, notamment en Italie, en Espagne et en France. Toutefois, il se peut que cette accalmie ne soit que temporaire si les gouvernements relancent massivement leur économie.
#2. Corona, Lockdown, covid : des prénoms désormais en vogue en Asie.
Lorsque Colline Tabesa a donné naissance à sa fille le 13 avril dernier dans la ville Philippine de Bacalod, avec son mari John Tabesa ils ont décidé d’appeler leur fille Covid Marie. Expliquant ce choix, le papa a déclaré qu’il voulait « que son nom nous rappelle que le Covid ne nous a pas seulement fait souffrir. Malgré tout cela, une bénédiction nous est venue ». Dans le sud-est de l’Inde, c’est un médecin qui a convaincu deux jeunes mères d’appeler leurs filles Corona Kumar et Corona Kumari. « Je leur ai dit que cela aiderait à faire prendre conscience de la maladie et à éliminer la stigmatisation qui l’entoure », a déclaré S.F. Basha, le médecin. Et dans l’état du Rajasthan, un couple a nommé son enfant Lockdown (confinement en anglais).
#3. L’aéroport de Genève a vu un boom sur les jets privés.
Déjà avant la crise sanitaire, l’aéroport de Genève-Cointrin était le troisième plus grand hub européen de l’aviation d’affaires. Alors que le confinement a paralysé l’aviation commerciale, les jets privés eux n’ont pas déserté l’aéroport international. « On a eu jusqu’à 30 % de demandes en plus qu’à l’accoutumée » , relevait en mars Eymeric Segard, patron de LunaJets, premier courtier de jets privés européen, dont le siège est à Meyrin. De plus, les conséquences de la pandémie pourraient être bénéfiques pour l’aviation d’affaires, du moins à court terme.
#4. En mars des avions ont tourné en rond à vide au-dessus des aéroports européens.
Selon les directives en vigueur dans le ciel européen, les compagnies aériennes étaient obligées d’utiliser au moins 80 % de leurs créneaux horaires de décollage et d’atterrissage pour conserver leurs horaires pour l’année suivante. Avec la chute du nombre de passagers en raison de la crise sanitaire, cette règle obligeait les compagnies aériennes à gaspiller des milliers de litres de carburant en faisant voler des « avions fantômes » sans passagers. Heureusement, l’UE a suspendu cette règle le 30 mars. Cette mesure temporaire durera jusqu’au 24 octobre et « pourrait être prolongée » par la Commission européenne « si la situation continue », a déclaré le Conseil de l’UE.
#5. Pour protéger son pays, le président Turkmène a interdit l’utilisation du mot Coronavirus.
D’après Reporters sans frontières, le président Turkmène Gurbanguly Berdymukhammedov en personne aurait interdit aux médias d’utiliser le mot « coronavirus » . Le mot avait également été retiré des brochures d’information sur la santé distribuées dans les écoles, les hôpitaux et les lieux de travail. D’après des journalistes basés dans la capitale Ashgabat, les personnes portant des masques ou parlant du coronavirus dans la rue étaient susceptibles d’être arrêtées par des policiers en civil. Il est toutefois difficile de savoir ce qu’il se passe exactement au Turkmenistan, puisque cette république d’Asie Centrale est l’un des pays les plus hermétiques au monde.
#6. Abandon massif d’animaux de compagnie.
Un des effets secondaires les plus tristes du confinement a été l’abandon d’animaux de compagnie. Les restrictions imposées sur les déplacements dans certains pays ont empêché beaucoup de personnes de regagner leur domicile pendant un long laps de temps, laissant leurs chiens, chats ou autre hamsters livrés à eux-mêmes. Et dans les cas les plus extrêmes, certains animaux sont même morts de faim et de soif. Dans la ville de Wuhan, épicentre de l’épidémie, plus de 50 000 animaux domestiques se sont retrouvés abandonnés. Heureusement, des volontaires se sont organisés pour pénétrer dans ces maisons et sauver nos petits amis à quatre pattes.
#7. Restez à la maison : le serveur de World of Warcraft saturé.
Des milliards de personne ont été forcées à rester chez elles à cause du confinement. Si pour beaucoup cela a été une épreuve, pour nombre de gamers – les adaptes des jeu vidéos -, rester devant leurs écrans sans sortir était un rêve devenu réalité. En revanche, les amateurs de World of Warcraft, un jeu de rôle en ligne multijoueur, ont vécu une grande frustration en février passé. Alors que le confinement battait son plein en Chine, des millions de joueurs du pays asiatique se sont connectés en même temps sur le serveur. Résultat, ce dernier s’est rapidement retrouvé saturé et ralenti sur toute la planète, au plus grand dam des 5,6 millions d’utilisateurs mondiaux du jeu en ligne.
#8. Explosion des produits bio pendant la crise sanitaire.
La pandémie du covid-19 a entraîné une augmentation au niveau mondial de la demande pour des produits biologiques et frais, d’après un rapport publié par Ecovia Intelligence, une firme de recherche et consulting basée à Londres. Vu les circonstances particulières du confinement dans de nombreux pays, ce sont les détaillants en ligne de produits bio qui se sont taillé la part du lion. Au Royaume-Uni, Abel & Cole a déclaré une hausse de 25 % des commandes, et en Inde, la firme Nourish Organic a rapporté une augmentation de 30 % de ses ventes en avril. Cette évolution touche aussi la Suisse, puisque pour la première fois le bio passe la barre des 10 % de part de marché, comme le relevait la RTS le 6 mai dernier.