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#1. Preserve, le sac qui les faisait toutes fondre

Conçus par un Genevois, les sacs Preserve sont fabriqués à partir d’un matériau breveté, contenant entres autres du PVA, extrait des roches calcaires. Leur particularité? Ils sont solubles en quelques minutes dans de l’eau à 85 % et disparaissent en 180 jours à peine dans la nature (contre des années pour un sac biodégradable classique). A la clé, un impact écologique minime.

A l’origine de leur création, le constat selon lequel les alternatives au plastique disponibles sur le marché présentent toutes des inconvénients : Un sac en coton doit être utilisé 54 fois avant d’avoir un impact positif sur l’environnement, le papier provoque la déforestation, tandis que le papier recyclé nécessite des traitements chimiques. Quant à l’utilisation d’aliments du type manioc, ils sont un affront aux 820 millions de personnes qui n’ont pas mangé à leur faim en 2019.
Résistants et réutilisables, les sacs Preserve semblent bien partis pour faire faire un carton (recyclable).

> preserve.bio

#2. Les briques de construction qui ne mégotaient pas

Ingénieur à l’Université RMIT en Australie, le Dr Abbas Mohajerani a trouvé un moyen de recycler les mégots de cigarettes pour en faire… des briques. Une belle deuxième carrière pour ces déchets qui ne s’attendaient certainement pas à une telle rédemption.

En incorporant les mégots de cigarettes dans la fabrication de briques, on les élimine non seulement de l’environnement, mais on produit également des briques moins chères et moins énergivores. Lorsque des mégots de cigarettes sont ajoutés aux briques d’argile, l’énergie nécessaire pour les brûler est réduite jusqu’à 58%. Plus légères et plus isolantes, ces briques de nouvelle génération contribuent à réduire les besoins de refroidissement et de chauffage des ménages, tout en conservant les mêmes propriétés solides que les briques traditionnelles.

#3. La bouteille d’eau qui étanchait la faim

Ces capsules translucides, qui semblent comme échappées de la Station spatiale internationale, sont en fait des bouteilles d’eau comestibles. Ooho – «l’eau que vous pouvez manger»- est née de l’imagination de Skipping Rocks Lab, une startup basée à Londres. Alternative zéro déchets aux bouteilles et gobelets en plastique, elle consiste à encapsuler une portion d’eau dans une membrane transparente fabriquée à partir d’un extrait d’algue. Et par conséquent, biodégradable et comestible.

Comme souligné par Pierre Paslier, cofondateur de Skipping Rocks Lab, à propos de l’emballage: «On ne s’attend pas à ce que vous mangiez la peau de votre orange ou de votre banane. Nous essayons simplement de suivre l’exemple donné par la nature pour nos emballages.»

> notpla.com

#4. L’enzyme qui mangeait du plastique au petit déjeuner

Et si, comme souvent, c’est la nature elle-même qui renfermait la réponse aux outrages que l’Homme lui fait subir depuis si longtemps? Face à la marée montante et infernale des déchets plastifiés, le PETase est une vraie bonne nouvelle.

PETase, kézako ?Comme l’explique très simplement la page wikipedia consacrée au sujet, les PETases sont une classe d’enzymes estérases qui catalysent l’hydrolyse du plastique de polyéthylène téréphtalate (PET) en mono-2-hydroxyéthyle téréphtalate (MHET) monomère. La réaction chimique idéalisée est (où n est le nombre de monomères dans la chaîne polymère) : [1].

Et pour celles et ceux qui n’auraient toujours pas compris (il y en a ?), disons simplement que cet enzyme très balèze « digère » le plastique…

#5. Le stylo qui avait de la suie dans les idées

Quel rapport entre la pollution de l’air et les cartes de vœux que vous allez envoyer à vos grands-parents ce Noël ? La réponse est AIR-INK, une entreprise fondée par Anirudh Sharma, et son stylo qui carbure à la pollution.

Pour ce faire, une cartouche, semblable à celle que l’on trouve dans les imprimantes, est fixée sur le pot d’échappement d’un véhicule pour recueillir la suie de carbone. L’équipe AIR-INK en élimine ensuite les toxines, telles que les métaux lourds.

Le restant, soit du carbone brut, est ensuite transformé en une encre noire de haute qualité vendue dans un contenant en forme de stylo, fonctionnant comme tous ses confrères à encre standard.

Un stylo AIR-INK contient 40 à 50 minutes de pollution automobile.

> graviky.com

#6. Ocean cleanup, les barrières qui plastiquaient les déchets

On l’évoquait plus haut, la quantité de déchets plastiques qui échouent chaque année dans les océans est une des plus lourdes menaces qui pèsent sur l’environnement, et s’en débarrasser s’avère une tâche proprement herculéenne.

Même avec l’aide d’énormes navires « nettoyeurs », cela prendrait des milliers d’années. Un étudiant en génie néerlandais de 22 ans, Boyan Slat, a eu une idée plus prometteuse, baptisée Ocean Cleanup  : placer des barrières flottantes en forme de « V » à 3 mètres de profondeur. Celles-ci retiendront les plastiques et autres objets à la dérive et les conduiront vers une plateforme d’extraction.

Cette plateforme, fonctionnant à l’énergie solaire, récupérera quant à elle les matières en vue de leur évacuation et leur recyclage.

> theoceancleanup.com

#7. Nebia, la douche qui atomisait le gaspillage

C’est l’excuse que je sers tous les matins à ma femme qui me reproche mon hygiène douteuse  : les douches gaspillent une quantité incroyable d’eau – jusqu’à 90 litres d’eau par douche de 8 minutes ! Le système de douche Nebia a pour vocation de réduire la consommation d’eau de 70% sans affecter «l’expérience de la douche».

En recourant aux mêmes technologies que celles utilisées par les ingénieurs pour les moteurs de fusée et les dispositifs médicaux, le Nebia atomise le flux d’eau en minuscules gouttelettes, permettant de couvrir 10 fois la surface avec seulement une fraction du volume d’eau, tout en maintenant la pression et en diminuant la consommation en eau.

Super, je dis quoi, maintenant ??

> nebia.com

#8. L’abeille-drone, le robot qui faisait miel de tout pollen

Des chercheurs de l’Institut national japonais des sciences et technologies industrielles avancées ont créé un drone robotique destiné à endiguer le déclin (trop) rapide des populations mondiales d’abeilles.

Le drone à commande manuelle imite le processus de pollinisation croisée effectué par les abeilles mellifères. Sa base est recouverte de crin de cheval et d’une substance gélifiée. Lorsque le drone atterrit sur une fleur, le pollen colle à sa base, puis se détache sur la fleur suivante qu’il visite.

Bien que porteuse d’espoir, cette avancée n’est qu’un petit pas vers une solution à long terme, économique et efficace. D’ici là, il faudra encore réduire l’utilisation de pesticides nocifs et espérer que les abeilles et les drones travaillent de concert.