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Telle est la question que se posent les autorités sanitaires et les administrations des transporteurs publics, alors que des milliers d’usagers reprennent les transports en commun depuis le 11 mai. La prudence sanitaire qui voudrait qu’ils portent le masque dans les transports publics ne semble pas toucher la majorité des pendulaires romands qui ont repris le travail après plusieurs semaines de semi-confinement. Anticipant un relâchement de la vigilance des usagers, le gouvernement jurassien a fait savoir le 11 mai qu’il réclame du Conseil fédéral qu’il promulgue l’obligation du port du masque dans les transports publics, voire les commerces. Car si les CFF et Carpostal recommandent de se protéger le visage lorsque la distance de 2 mètres ne peut pas être garantie, le plan de protection de la branche établi par la Confédération ne prévoit aucune obligation. Par contre, Les quatre pays voisins de la Suisse imposent le port du masque dans les transports publics. Les personnes qui contreviennent à cette directive s’exposent à des amendes allant de 50 euros en Autriche à 5000 euros en Bavière, selon le Bild.