Les Genevois iront aux urnes le 2 avril prochain pour élire leurs représentants au Gouvernement et au Grand Conseil. La liste des candidats au Conseil d'Etat réunit 23 personnes. Si les conseillers d'Etat Nathalie Fontanet (PLR), Thierry Apothéloz (PS), Antonio...
Depuis le 3 mars, la Confédération a décidé d'apporter une réponse humanitaire au tremblement de terre en Syrie en assouplissant les sanctions visant ce pays. Depuis l'ordonnance du 8 juin 2012, il est interdit de mettre à disposition d'avoir ou de ressources...
Pour la troisième année consécutive, Alpiq, en collaboration avec l’Association des communes concédantes du Valais, ouvrent les candidatures pour le #prixalpiq – un prix qui soutient les communes valaisannes dans le développement de projets concrets en faveur d'une...
Le Conseil d’État a désigné le nouveau préfet du district d’Aigle en la personne de Régis Joly. Le préfet désigné succédera à Patricia-Dominique Lachat, qui a souhaité donner une nouvelle orientation à sa vie professionnelle et familiale. Actuellement secrétaire...
Le Conseil d’État valaisan a nommé Dr. med. Njomeza Susuri Pfammatter en tant que présidente du conseil d’administration de l’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) dès le 1er janvier 2023. Médecin spécialisée en médecine interne et en cardiologie à...
La Jurassienne Elisabeth Baume-Schneider a créé la surprise mercredi 7 décembre en accédant au Conseil fédéral. Elle remplacera Simonetta Sommaruga au Conseil fédéral. L'Assemblée fédérale a élu mercredi au 3e tour la sénatrice jurassienne par 123 voix sur 245...
Le Bernois a obtenu 131 voix (majorité absolue: 122) lors de l'élection du Conseil fédéral du 7 décembre 2022 Né en 1967, Albert Rösti a grandi à Kandersteg (BE). Après des études gymnasiales à Thoune, il a étudié l’agronomie à l’École polytechnique fédérale de...
Le directeur de l'Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) revient pour Dossiers Publics sur l'historique et le rôle de la haute école située sur le campus de l'Université de Lausanne, à l'occasion de son 40e anniversaire. D.P. : Cher professeur,...
Présidente du conseil d'administration du Groupe CSD INGÉNIEURS depuis 2011, l'hydrogéologue Olga Darazs revient, dans cet entretien, sur les moments marquants de ce groupe qui a su évoluer en apportant des solutions aux principaux défis environnementaux. Plus grande...
Communale, cantonale, fédérale : la sécurité du territoire suisse est elle aussi placée sous le signe de la Sainte Trinité confédérale. Passage en revue des forces en présence.Cliquer l'image pour agrandir
Cathédrale de Lausanne, Château St-Maire, Vaudoise Arena, Vortex, Maison de l’Environnement, MCBA ou encore Plateforme 10, autant de noms évocateurs de chantiers et de réalisations d’envergure entrepris depuis 2017 dans le canton avec l’Etat de Vaud comme point commun...
Le branding territorial n’est pas vraiment une nouveauté et ce n’est pas les cantons du Valais ou des Grisons qui diront le contraire. Et comme les Vaudoises et les Vaudois ont du talent, il fallait le dire haut et fort, il fallait le faire...
#1. Un tsunami menace les rives du Léman. En 563, une terrible catastrophe s’est abattue sur les rivages du Léman. Une partie de montagne dans le bas-Chablais se détacha et tomba au niveau de l’embouchure du Rhône dans le lac, provoquant un tsunami. Une vague...
La Ville de Genève, associée au Canton, va mettre le "Feu Ô Lac" pendant le week-end de l'Ascension, du jeudi 18 au dimanche 21 mai 2023. Au programme: des animations pour tous les publics, sur les quais ou sur l'eau, des concerts, des espaces de restauration et, en...
Afin de mener à bien la transition énergétique, une PME fribourgeoise met au point des technologies de bioraffinerie capables de transformer des matières végétales en produits chimiques et en combustibles. Des plantes comme une vraie alternative au pétrole ? C’est le pari que s’est lancé Bloom Biorenewables.
L’enjeu est de taille : remplacer le pétrole dans notre vie quotidienne par un carbone durable et efficace. Depuis la ratification de l’Accord de Paris en 2017, la Suisse s’est engagée à réduire ses émissions de moitié d’ici à 2030, et le Conseil fédéral s’est fixé comme objectif la neutralité carbone d’ici à 2050. Pour y parvenir, les initiatives axées sur les énergies renouvelables fleurissent un peu partout, et dès à présent la biomasse vient s’ajouter au solaire et à l’éolien en tant que solution à fort potentiel.
Grâce à leur composition en huiles et en glucoses, les plantes constituent l’une des sources de carbone la plus abondante sur terre. Il s’agit d’un biocarburant propre, renouvelable et peu coûteux, dont une PME fribourgeoise a su tirer profit pour développer une technologie de bioraffinerie capable de transformer des matières végétales en carbone durable. Selon les dires de Remy Buser, PDG et cofondateur de Bloom Biorenewables : « Les plantes joueront sans aucun doute un rôle majeur dans le remplacement des ressources fossiles. » Tout en faisant partie intégrante du cycle naturel de l’environnement, l’utilisation de la biomasse neutre en CO2, en lieu et place du carbone fossile permettra de réduire incontestablement notre dépendance au pétrole, contributeur majeur au réchauffement climatique. Le processus unique de valorisation de bois et de déchets agricoles développé par les chimistes compte parmi les plus sélectifs du marché et permet une fabrication d’un nombre impressionnant de substances. À savoir, une gamme de produits destinés à remplacer les ingrédients non durables utilisés dans les cosmétiques, les parfums, les plastiques et les carburants. Tout compte fait, Bloom fournit des solutions qui permettent de passer d’une économie linéaire basée sur la pétrochimie à une économie circulaire basée sur les plantes.
Valoriser la biomasse Jusqu’à présent, aucune alternative au pétrole n’a réussi à remplacer le carbone fossile dans la fabrication de matériaux. Afin d’y remédier, deux possibilités sont envisageables : soit recycler le carbone présent dans le CO2 de l’atmosphère, une option qui s’avère compliquée en raison de l’état très dilué du carbone qui le rend difficile à capturer ; soit extraire le carbone de la biomasse. En effet, cette ressource naturelle est déjà valorisée sous forme de fibres, notamment pour le papier. Toutefois, la biomasse est composée d’un mélange complexe de trois parties principales dont seulement la cellulose (40 % du poids total) est valorisée, tandis que la lignine et l’hémicellulose (environ 30-40 % de la pulpe) sont brûlées ou jetées. En revanche, grâce à la nouvelle technologie de Bloom, il est désormais possible de valoriser près de 75 % de la pulpe par le biais d’un traitement spécial qui consiste à l’ajout de l’aldéhyde pour stabiliser et empêcher les molécules de se détériorer. Chaque composant est ainsi extrait et valorisé individuellement. À titre d’illustration, l’hémicellulose permet de produire du bioplastique pour les emballages durables en remplaçant le polypropylène, et la lignine sert à fabriquer les parfums, les arômes ou des produits de chimie fine.
D’une économie linéaire basée sur la pétrochimie à une économie circulaire basée sur les plantes
Décarbonisation de l’industrie Fondée en 2019 dans le but de commercialiser la technologie mise au point dans le Laboratoire des processus durables et catalytiques (LPDC) de l’EPFL, Bloom est aujourd’hui basée au MIC (Marly Innovation Center), à Fribourg, et propose des produits à un coût abordable aux diverses industries. Mis à part les arômes, textiles et peintures qui remplacent les équivalents dérivés du pétrole, Bloom conçoit également un polyester sous forme de PET recyclable et biodégradable ainsi que des biocarburants à la fine pointe de la technologie susceptibles de remplacer les mazouts lourds dans le transport maritime et l’aviation. Nul ne doute que la bioraffinerie offre un potentiel énorme dans la décarbonisation de ces industries, d’autant plus que Bloom a récemment levé 3,9 millions d’euros auprès de Breakthrough Energy Ventures Europe (BEV-E), un nouveau fonds lancé par Bill Gates pour soutenir les projets ambitieux en matière d’énergie propre. Dès lors, une telle marque de reconnaissance permettra à l’équipe de poursuivre la construction d’un nouveau laboratoire indépendant à Renens (VD) afin d’augmenter sa capacité de production. D’après Florent Héroguel, COO et cofondateur : « Nous avons commencé par une capacité de 15 litres, avant de passer à 600 litres. L’objectif est d’atteindre 10 000 tonnes de biomasse par an en production industrielle dès 2022. » Dans ce contexte, il ne reste qu’à convaincre les grands industriels de se tourner vers un monde sans pétrole et faire de la Suisse un leader dans la lutte contre le changement climatique.
L’équipe de la PME se caractérise par sa jeunesse, alliant une expérience entrepreneuriale et une forte expertise en chimie