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Vous êtes-vous déjà demandé quelle quantité d’eau vous consommez ? Ou souhaité en utiliser juste la bonne quantité ? De cette simple observation en remplissant un biberon, Ramzi Bouzerda a fondé Droople en 2018. La start-up spécialisée dans les cleantech veut réduire le gaspillage d’eau et d’énergie dans le monde grâce à sa technologie fabriquée en Suisse. Droople a présenté sa technologie au CES Las Vegas, en janvier 2021. Elle a récemment signé un partenariat avec un grand acteur européen du domaine de la filtration et du traitement de l’eau.

Droople a mis au point une plateforme intelligente basée sur l’Internet des objets (IoT) pour prévoir la maintenance des équipements liés à l’eau qui sont hors radar aujourd’hui, et ainsi optimiser la gestion de l’eau des bâtiments. Grâce à la collecte et à l’analyse de données de débit, de volume, de pression et de température, la start-up évalue le bon fonctionnement des équipements, les besoins de maintenance et les économies potentielles d’eau et d’énergie. « C’est en remplissant le biberon de mon fils à 3 heures du matin que j’ai eu cette idée. Je me suis demandé pourquoi je n’avais pas un appareil qui m’aiderait à remplir ce biberon avec précision », explique Ramzi Bouzerda, CEO de Droople. « Trois ans se sont écoulés depuis et l’idée a beaucoup évolué : nous sommes maintenant une équipe de sept personnes, œuvrant à sensibiliser chacun au fait que l’eau est notre source de vie commune ! » Une ressource partagée, en effet, qui est aussi limitée. Avec la croissance démographique, la demande en eau potable dépassera ce que nous pouvons fournir dans moins d’une décennie. Il faut donc changer notre façon de consommer l’eau.

« Avec la croissance démographique, la demande en eau potable dépassera ce que nous pouvons fournir dans moins d’une décennie. Il faut donc changer notre façon de consommer l’eau. »

La start-up en cleantech trouve des applications presque partout : dans les foyers individuels, l’industrie, les cafés, les restaurants, les écoles… Au total, « Droople vise à digitaliser 36 milliards d’équipements liés à l’eau dans le monde qui échappent aujourd’hui à toute surveillance », explique Ramzi Bouzerda. « Il s’agit notamment d’appareils sanitaires, de systèmes de traitement de l’eau et d’appareils permettant de les surveiller, de prévoir leur entretien et de réduire le gaspillage d’eau et d’énergie avec une précision suisse à un coût abordable ».

Les applications diverses de Droople.
Illustration et photo haut de page: © droople

« Droople vise à digitaliser 36 milliards d’équipements liés à l’eau dans le monde qui échappent aujourd’hui à toute surveillance »

Ramzi Bouzerda, CEO de Droople

C’est ce qui a valu à Droople de nombreux clients et partenaires, ainsi qu’une collaboration avec Fileder Filter Systems Ltd, l’un des plus grands fournisseurs britanniques de produits de filtration et de traitement de l’eau. « Nous avons également eu récemment des discussions très intéressantes avec divers clients potentiels au Japon et en Suisse ». En janvier 2021, Droople faisait aussi partie des start-ups suisses au CES de Las Vegas, où elle a pu à nouveau constater la valeur du label « Swiss made ».

S’être implanté en Suisse est un avantage qui profite à Ramzi Bouzerda et à son équipe, car « les produits suisses sont toujours une garantie de qualité, et cela nous aide beaucoup lorsqu’il s’agit de concurrence ». En effet, au CES 2021, « la technologie de Droople a été extrêmement bien accueillie par les participants, même si nous sommes actuellement dans un marché de niche ». Droople a de fortes racines en Suisse et dans le canton de Vaud en particulier, puisque cinq des sept membres de l’équipe sont passés par l’EPFL.

Cette position au cœur de l’Europe, et à proximité de centres de recherche internationaux et de pôles d’innovation que sont l’EPFL et Innovaud, est un atout stratégique pour Droople. Depuis les rives du lac Léman, en Suisse occidentale, la start-up se dit « fière d’être à la pointe des cleantech suisses et de construire un monde meilleur pour demain, avec des partenaires du monde entier ».

Article original sur Innovaud.ch