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L’aeesuisse s’est engagée dans un communiqué en faveur de conditions-cadres judicieuses pour la construction rapide de grandes installations photovoltaïques alpines. Dans ce contexte, l’association soutient également le principe de la révision des ordonnances relatives à l’offensive solaire qui a été lancée. L’association faîtière de l’économie exige toutefois des améliorations.

Pour mettre en œuvre la stratégie énergétique et climatique de la Confédération et garantir la sécurité de l’approvisionnement, il est indispensable de fournir de grandes quantités d’énergie renouvelable, de développer les capacités de stockage et d’adapter les réseaux en conséquence. Cela nécessite des améliorations significatives des conditions-cadres à différents niveaux – y compris pour la construction d’installations PV alpines. «Les installations PV alpines produisent plus de la moitié de leur électricité solaire pendant les mois d’hiver et peuvent donc apporter une contribution complémentaire pour combler la pénurie d’électricité hivernale», explique Stefan Batzli, directeur de l’association faîtière de l’économie aeesuisse.

L’aeesuisse salue donc également l’initiative solaire adoptée par le Parlement lors de la session d’automne. La révision des ordonnances actuellement proposée présente toutefois encore quelques points faibles, parfois importants. En particulier, la proposition selon laquelle les nouvelles grandes installations PV ne peuvent bénéficier que d’allègements bureaucratiques et d’un soutien jusqu’à ce que leur production atteigne deux térawattheures n’est pas praticable aux yeux d’aeesuisse. Dans la pratique, la proposition signifierait que même les installations autorisées et même celles en construction ne pourraient pas être achevées si ce seuil était dépassé, car suffisamment d’installations seraient déjà en service. «La proposition contenue dans le projet d’ordonnance aurait pour conséquence une insécurité massive en matière de planification du côté des investisseurs», a déclaré Stefan Batzli.

«La proposition contenue dans le projet d’ordonnance aurait pour conséquence une insécurité massive en matière de planification du côté des investisseurs»

Stefan Batzli, directeur de l’association faîtière de l’économie aeesuisse

Autres prises de position

En décembre, l’aeesuisse s’est également prononcée sur les révisions partielles de l’ordonnance sur l’efficacité énergétique (OEne), de l’ordonnance sur la promotion de l’énergie (OPEn), de l’ordonnance sur les installations de transport par conduites (OITC) et de l’ordonnance du DETEC sur l’attestation d’origine et le marquage du courant (OAEC). L’association faîtière de l’économie soutient également l’orientation de ces révisions partielles et s’implique de manière constructive en proposant des modifications concrètes.

Pas de discrimination de l’électromobilité

De même, l’aeesuisse estime que les mesures de gestion proposées en cas de grave pénurie d’électricité doivent être améliorées de toute urgence. L’aeesuisse estime notamment que la limitation proposée pour l’utilisation des voitures électriques est discriminatoire et disproportionnée. En effet, les voitures électriques ne consomment actuellement que 0,4 pour cent de la quantité totale d’électricité en Suisse, dont environ 0,2 pour cent est fourni directement par la propre installation photovoltaïque. En conséquence, l’aeesuisse estime que le passage correspondant de l’ordonnance sur les restrictions et les interdictions d’utilisation de l’énergie électrique doit être adapté.

Source: aeesuisse


aeesuisse est l’organisation faîtière de l’économie pour les énergies renouvelables et l’efficacité
énergétique. Elle représente les intérêts de 35 associations de branche et donc d’environ 35’000
entreprises en Suisse. Dans ce sens, aeesuisse s’engage auprès de l’administration, de la politique et de
la société pour une politique énergétique et climatique progressiste et durable.